Il est toujours avantageux de porter un titre nobiliaire. Être «de quelque chose», ça pose un homme, comme être « de garenne », ça pose un lapin.

[Je] me rappelle cette vieille blague, vous savez, celle du type qui dit à un psychiatre : « Docteur, mon frère est fou. Il se prend pour une poule. » Le médecin demande : « Pourquoi ne l’amenez-vous pas à l’asile ? ». Et le type répond : « Je ne peux pas, j’ai besoin des œufs . » Voilà. C’est plus ou moins ce que je pense des rapports humains. Ils sont totalement irrationnels, fous, absurdes... mais je pense qu’on continue à les rechercher parce que la majorité d’entre nous a besoin des œufs.

Je suis un menteur invétéré. J e n’hésite pas à mentir pour prouver que j’ai raison.

Ce n’est pas que j’aie peur de mourir. Je veux juste ne pas être là quand ça se passera.

Je connais une vieille blague. C’est deux petites vieilles dans un hôtel pour troisième âge des Catskills. Il y en a une qui fait : « Oh, dis donc, ce qu’on mange ici, c’est vraiment pas bon ». Et l’autre dit : « Oui, et en plus, les portions sont minuscules ». C’est un peu comme ça que je vois la vie. Elle est pleine de solitude, de misère, de souffrance, de malheur, et elle passe beaucoup trop vite. L’autre blague qui me semble très importante généralement attribuée à Groucho Marx alors que c’est Freud, je crois, qui l’a inventée dans Le mot d’esprit et sa relation à l’inconscient. Elle dit ceci - je paraphrase : « Je refuse d’appartenir à un club qui accepte des gens comme moi . »